Rabat - Maroc

Polyclinique Internationale

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La Polyclinique Internationale de Rabat, gère actuellement plusieurs conventions avec multiples compagnies d’assurances Nationales et Internationales ..

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La Polyclinique Internationale de Rabat s'est orientée depuis ses premières années d'activité vers l’élargissement des horizons de provenance ..

Évacuation Sanitaire

Les activités internationales de la Polyclinique internationale de Rabat se sont orientées depuis prés de 20 ans vers l’initiation de la coopération Sud-Sud ..

Présentation

La Polyclinique Internationale de Rabat, est une structure hospitalière privée, implantée depuis 1996 au cœur de la Capitale du Royaume du Maroc.

ISO 9001, version 2000

La Polyclinique Internationale de Rabat a satisfait à la procédure de certification ISO 9001 suite à la visite d'experts qualiticiens en juillet 2006.

Urgences 24h/24 - 7j/7

Notre équipe médicale, composée de médecins, infirmières et urgentistes, est prête 7j/7 et 24h/24 à prendre en charge tous les patients ...

Le centre de cœur et vaisseaux de la Polyclinique Internationale de Rabat est un centre cardiologique spécialisé dans le domaine des maladies cardiovasculaires, il dispose de matériel innovant ...

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La Polyclinique Internationale de Rabat, s'est orientée depuis ses premières années d'activité vers la diversification des horizons de provenance de ses patients. Ainsi, grâce à  ...

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Actualités

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PIR : Nouvelle identité visuelle

 

MANIFESTATIONS OSTÉO-ARTICULAIRES DE LA DRÉPANOCYTOSE


1- La falciformation
le drépanocyte est mécaniquement fragile et est détruit par le système réticulo-endothélial (la rate)  entraînant une anémie.

2- La vaso-occlusion
L'hémoglobine S désoxygénée entraîne une polymérisation responsable d'une déformation du globule rouge et d'une diminution de sa déformabilité.
la vaso-occlusion survient lorsque le temps nécessaire au globule rouge pour traverser le capillaire est plus long que le temps nécessaire à désoxygèner l'hémoglobine S à des taux provoquant la polymérisation. Une augmentation de l'adhésion des drépanocytes à l'endothélium augmente le temps de transit des globules rouges et est un facteur de vaso-occlusion.
Les conséquences de la vaso-occlusion peuvent être diverses en fonction de leur localisation : infarctus diaphysaire lié à une thrombose des artérioles terminales, hémarthrose en rapport avec des thromboses intra-vasculaires de la synoviale, nécrose épiphysaire. Par ailleurs les lésions infectieuses sont également directement liées à la vaso-occlusion : la greffe bacterienne sur un os hypovascularisé semble être la cause principale des ostéomyélites drépanocytaires.

3- L'ostéonécrose épiphysaire
Les nécroses épiphysaires sont fréquentes au cours de la drépanocytose sous la forme homozygote
L’age moyen de survenue chez l’enfant est de 12 ans
La vaso-occlusion, entrainant une thrombose distale des vaisseaux irrigant l'épiphyse représente la cause essentielle de l'ostéonécrose mais d'autres mécanismes interviennent, en particulier une thrombose des vaisseaux synoviaux peut entraîner une synovite ou une hémarthrose.
Les sites de nécroses sont variables : en premier lieu la tête fémorale, en second la tête humérale, la fréquence de la localisation de la nécrose peut s'expliquer par le calibre réduit de ses vaisseaux et le manque de circulation collatérale de suppléance

4- Les infections ostéo-articulaires
La fréquence des infections osseuses chez le drépanocytaire s'explique d'une part par le terrain de cette affection et en particulier par l'hyposplénisme de ces patients ; d'autre part, l'hypovascularisation osseuse, en particulier lors des crises vaso-occlusives rend ce tissu particulièrement réceptif à l'infection. Les germes sont véhiculés par voie sanguine et sont souvent d'origine digestive (cholécystite ou gastro-entérite), ce qui explique la fréquence des salmonelles parmi les germes responsables (enterocoque cloacae,…)
La lésion d'infarctus initialement aseptique constitue donc une zone privilégiée pour l'implantation et le développement de germes : salmonelles, mais aussi staphylocoque doré et autres bactéries : enterobacter, klebsiella, escherichia coli, streptocoque, pneumocoque.
Le stade III se caractérise par la perte de la sphéricité de la tête fémorale.
L'évolution des hanches présentant un effondrement supéro-externe est en règle rapidement défavorable et se fait vers le stade IV avec l'apparition d'un pincement articulaire. Une intervention chirurgicale est alors le plus souvent nécessaire, et il s'agit le plus souvent d'une prothèse totale de hanche.
Les prothèses totales de hanche ont souvent des résultats immédiats spectaculaires chez des patients présentant un score fonctionnel très bas avec gêne majeure : cependant leur taux de complications est élevé dans les nécroses drépanocytaires. Les résultats publiés font état d'un taux élevé de reprises pour complications septiques ou mécaniques (fracture per ou post-opératoire, descellement fémoral ou cotyloidien).
Cependant les différents auteurs notent l'amélioration moyenne très importante des scores fonctionnels en post-opératoire, le score pré-opératoire étant souvent très bas au départ. Ils recommandent tous malgré tout cette intervention dans les cas où la gêne fonctionnelle est majeure.
Les causes de la survenue des complications sont liées au terrain et à l'état du tissu osseux : la fréquence des infections au cours de la maladie drépanocytaire (ulcères de jambe, infection osseuse ou autre) explique la possibilité d'une greffe bactérienne secondaire. Par ailleurs les prélèvements systématiques au cours de la prothèse montrent parfois des germes sur l'os lui même, alors qu'il s'agit d'une première intervention.
La sclérose des médullaires, l'épaisseur importante des corticales, la présence d'os nécrosé au niveau du cotyle comme à celui du fémur peuvent expliquer la fréquence des descellements et des fractures
La possibilité d'une nécrose itérative est une particularité des ostéonécroses drépanocytaires.

5- ostéomyélite aiguë
L'ostéomyélite apparaît comme secondaire à l'infarctus osseux :
Le diagnostic bactériologique de l'ostéomyélite repose sur l'hémoculture et la ponction drainage, s'il existe un abcès sous périosté.
L'attitude devant une fièvre associée à une douleur osseuse est de réaliser une radio simple et des hémocultures associée, selon les auteurs, à une IRM ou une scintigraphie :
Pour certains l'IRM avec injection de gadolinium permet de faire le diagnostic d'infection osseuse.
Pour d'autres, l'IRM serait moins performante pour différencier infarctus et ostéomyélite que l'association scintigraphie médullaire et scintigraphie osseuse.

6-Ostéomyélite Chronique
Elle apparaît le plus souvent au cours de l'évolution d'une ostéomyélite aigue, mais elle peut également survenir sans phase aiguë apparente et se manifester par des douleurs ou une fistule. Une séquestrectomie est souvent nécessaire pour tarir l'écoulement.

7-Arthrite Septique
Les germes en causes sont la salmonelle (53%), le staphylocoque doré (16%) et l'Escherichia coli (11%).
Le tableau clinique est marqué par une fièvre associée à une arthralgie. Les complications les plus fréquentes sont: la raideur articulaire, très fréquente, la luxation, surtout fréquente au niveau de la hanche.
Des spondylodiscites ont également été décrites au niveau du rachis cervical, dorsal ou lombaire. Le traitement médical après avoir isolé le germe, est le plus souvent suffisant (antibiothérapie associée à une immobilisation par minerve ou corset) et la chirurgie n'est nécessaire qu'en cas d'instabilité ou de troubles radiologiques.
L'allogreffe médullaire représente un des modes de traitement des formes sévères de la maladie. Hernigou et coll. ont observé chez un enfant de 13 ans présentant une nécrose de la tête humérale dans un contexte de maladie drépanocytaire sévère, une reconstruction rapide de la tête humérale après greffe de moelle ; cette reconstruction se maintenait 4 ans après la greffe.
La création de centres intégrés de la Drépanocytose a permis de réaliser des progrès indéniables au niveau de la prévention par conseil génétique, du dépistage néo-natal, des soins, de la prise en charge médico-sociale et de l'évaluation des résultats du traitement. Il n'en existe actuellement que 3 en France : Hôpital Robert Debré (Paris), 48 boulevard sérurier 75935 paris cedex 19 accueil standard : 01 40 03 20 00 Hôpital Henri Mondor (Créteil) et CHU de Pointe a Pitre (Guadeloupe).
Le traitement de la drépanocytose bénéficiera sans doute des avancées de la thérapie génique dans les décennies à venir. Le traitement du futur consistera peut-être en une insertion dans le génome du patient d'une séquence d'ADN normale permettant la production d'hémoglobine A ou F.


 

Accident vasculaire cérébral (AVC)

L’accident vasculaire cérébral (AVC) constitue la troisième cause de mortalité après maladies cardiovasculaires et les cancers. De la survenue d’un AVC résulte un important impact psychologique et émotionnel pour le malade et pour son entourage. Ceci est particulièrement vrai pour le couple, alors confronté à une épreuve pouvant compromettre la relation affective et sexuelle.


Fonction sexuelle et AVC
La fonction sexuelle est déterminée par un substrat neuro-anatomique complexe incluant à la fois le système nerveux périphérique et le système nerveux central. Ainsi, la réponse érectile est coordonnée par l'interaction de l'activation de différentes aires cérébrales spécifiques, de différentes structures de la moelle, de l'innervation autonome périphérique des organes génitaux, modulant la réponse vasculaire et biochimique dans le réseau vasculaire pénien.
En raison du rôle central du cerveau dans la réponse sexuelle et dans l'érection, des lésions cérébrales, notamment lors de l'AVC, peuvent théoriquement provoquer, selon les aires compromises, des dysfonctions sexuelles. Les mécanismes exacts à l'origine de ces troubles sont toutefois encore mal compris.

Tout se passe comme si, après un AVC mettant en danger la vie et souvent accompagné d'une morbidité très significative, la sexualité perdait toute importance, passait au second plan ou était même ignorée.
Les rares travaux cliniques ayant abordé le problème de la sexualité et des dysfonctions sexuelles après AVC montrent qu'entre 26 et 79% des patients présentent une baisse de la libido après l'AVC.
De plus, la majorité de ces études montre un abaissement de la fréquence des rapports sexuels coïtaux et l'apparition d'une dysfonction érectile chez 20 à 74% des patients. Enfin, on observe de manière générale une diminution significative de la satisfaction sexuelle après AVC.
Les problèmes sexuels peuvent être temporaires et se résoudre au cours des semaines suivant l'événement vasculaire, mais ils peuvent aussi se prolonger et même s'aggraver avec le temps.
L'AVC peut affecter la fonction sexuelle par l'implication des aires corticales, mais peut aussi compromettre des aires sous-corticales qui sont impliquées dans l'activité neuro-endocrinienne et autonome.

Les problèmes psychiatriques les plus fréquemment rencontrés après AVC sont la dépression, les troubles anxieux et l'état de stress post-traumatique (PTSD). Ces troubles altèrent le fonctionnement sexuel et provoquent des dysfonctions sexuelles.
La dépression est une cause classique de la baisse de la libido et peut provoquer aussi une dysfonction érectile. En revanche, la problématique sexuelle peut elle-même augmenter la dépression dans une synergie croissante.
La dépression peut être consécutive à la situation dans laquelle se trouve le patient après un AVC, mais peut être également la conséquence de lésions de certaines aires cérébrales impliquées dans la régulation de l'humeur.
Les partenaires des patients souffrant d'AVC développent également des dysfonctions sexuelles, confirmant le rôle des facteurs psychiques dans ces problématiques sexuelles, corrélées à l'impact émotionnel engendré par la survenue de l'AVC chez le conjoint.


Conclusion
L'AVC est une pathologie avec d'importantes conséquences, à la fois physiques et psychiques, pour le patient, son entourage et sa/son partenaire.
La perte de certaines fonctions, telles que la parole, l'activité motrice ou la continence, mais aussi des modifications de l'apparence, peut entraîner une dégradation de l'image et de l'estime de soi. Le/la partenaire va être témoin, avec angoisse, de ces changements et va, en réponse à sa souffrance, projeter une partie de son désarroi sur lui/elle-même. Ces peurs et ces angoisses, conscientes ou non, représentent de fait un important obstacle à la reprise d'une vie relationnelle et intime normale.
L'AVC est suivi d'une période d'intense fatigue, parfois associée à un état dépressif réactionnel. Joints à la problématique de l'altération de l'estime et de l'image de soi, parfois accompagnée de troubles de l'identité, il en résulte fréquemment des difficultés sexuelles, avec baisse de la libido et dysfonction érectile.
Les patients sexuellement actifs avant l'AVC retrouveront généralement une vie sexuelle plus active par la suite, ce processus nécessitant toutefois du temps et un réel soutien.
Après la phase aiguë d'AVC, il est donc important, lors de la prise en charge, de tenir compte des aspects relationnels et sexuels des patients et de leurs partenaires.
Le médecin devrait aborder avec tact et sensibilité le thème de la sexualité, le patient n'osant, en effet, souvent pas faire le premier pas, bien que très désireux d'en parler. Ce dernier a alors besoin de se rassurer et d'être rassuré et de reprendre une vie normale et épanouie.
Le fait de recommencer progressivement une vie sexuelle, ou de savoir que ce sera possible, permettra au patient de se projeter dans le futur, de reprendre goût à la vie, de mieux se conforter dans sa relation de couple et de transformer la menace de mort dans une pulsion de vie.



 

Sciatique

La sciatique (ou lombo sciatique) est une douleur suivant le territoire du nerf spinal S1 ou L5 atteint au niveau de la colonne vertébrale ou à sa proximité immédiate du nerf sciatique.


Étiologie
    - La hernie discale cause 90 % des sciatiques1.
    - Processus tumoral (bénin ou malin)
    - Processus infectieux (spondylodiscite, épidurite)
    - Fracture ou fracture-tassement vertébral
    - Sténose du canal rachidien
    - Méningo-radiculite infectieuse
    - Tumeur ou abcès pelvien.

Symptomatologie
Les douleurs sont typiquement intermittentes, d'un seul côté (unilatérale), irradiantes du rachis lombaire jusque dans les orteils, parfois majorées lors des efforts de toux ou à la défécation, calmées par le repos en position allongée ou debout. Elles peuvent être déclenchées par la position assise (notamment en voiture).

Elles sont parfois accompagnés d'un cortège de symptômes tel des fourmillements (paresthésies) localisés dans la jambe ou dans les orteils, une perception douloureuse de certains stimulus à l'origine non douloureux (allodynie) ou une perte de la sensibilité d'une partie de la jambe. Il peut exister une forme hyper douloureuse avec éventuellement blocage du rachis lombaire appelée lumbago.
La topographie peut être indicative du nerf atteint : face latérale de la jambe et face dorsale du pied jusqu'au gros orteil (« hallux ») pour la racine L5, face postérieure du mollet et plante du pied pour la racine S1.

Éléments diagnostics
La description de la douleur est suffisante dans 90 % des cas.
La radiographie standard du rachis lombaire n'est nécessaire que si l'on suspecte une cause autre qu'une hernie discale, ou en cas de sciatique récidivante ou rebelle au traitement. Elle ne permet pas cependant de visualiser la hernie (le disque intervertébral étant radio-transparent).
Seuls l'IRM et le scanner rachidien permettent de visualiser la hernie.

Évolution
Elle est favorable dans la plupart des cas de manière spontanée. Elle peut parfois se prolonger ou récidiver. Dans de rares cas, elle se complique d'un syndrome de la queue de cheval avec apparition d'une paralysie et de troubles des sphincters, relevant d'une intervention chirurgicale urgente.

Traitements

Médicament
Il était traditionnel de prescrire un repos allongé sur un plan dur durant l'accès de sciatique, de même, l'administration d'antalgiques ou d'anti-inflammatoires non stéroïdien
Le port d'un corset et des séances de kinésithérapie peuvent être prescrits.

Chirurgie
Il consiste à supprimer la hernie discale. Il ne doit être proposé que dans trois cas : déficit moteur ou troubles sphinctériens, douleur en dépit du traitement morphinique et corticoïde, ou durée d'évolution supérieure à trois mois en dépit du traitement.

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