Rabat - Maroc

Polyclinique Internationale

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La Polyclinique Internationale de Rabat, gère actuellement plusieurs conventions avec multiples compagnies d’assurances Nationales et Internationales ..

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La Polyclinique Internationale de Rabat s'est orientée depuis ses premières années d'activité vers l’élargissement des horizons de provenance ..

Évacuation Sanitaire

Les activités internationales de la Polyclinique internationale de Rabat se sont orientées depuis prés de 20 ans vers l’initiation de la coopération Sud-Sud ..

Présentation

La Polyclinique Internationale de Rabat, est une structure hospitalière privée, implantée depuis 1996 au cœur de la Capitale du Royaume du Maroc.

ISO 9001, version 2000

La Polyclinique Internationale de Rabat a satisfait à la procédure de certification ISO 9001 suite à la visite d'experts qualiticiens en juillet 2006.

Urgences 24h/24 - 7j/7

Notre équipe médicale, composée de médecins, infirmières et urgentistes, est prête 7j/7 et 24h/24 à prendre en charge tous les patients ...

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Actualités

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PIR : Nouvelle identité visuelle

 

Phlébite

La phlébite correspond à la formation d'un caillot de sang dans une veine. Ce caillot bloque complètement ou partiellement la circulation sanguine dans la veine.

En fonction du type de veine touchée (profonde ou superficielle), la phlébite est plus ou moins grave.

Les phlébites surviennent souvent à la suite d’une longue immobilisation, par exemple, après une chirurgie ou en raison d’un plâtre.

Types

Il importe de bien distinguer les 2 types de phlébite, aux conséquences et aux traitements forts différents.

La phlébite superficielle.

Dans ce cas, le caillot sanguin se forme dans une veine de surface. Il s’agit de la forme la plus courante, qui touche surtout les personnes qui ont des varices. Elle s’accompagne d’une inflammation de la veine et occasionne douleur et inconfort.

La phlébite profonde.

Lorsque le caillot sanguin se forme dans une veine profonde dont le débit sanguin est important, la situation est plus dangereuse puisque le caillot risque de se détacher de la paroi de la veine. Porté par le flux sanguin, celui-ci peut alors traverser le cœur, puis obstruer l’artère pulmonaire ou une de ses branches. Cela entraîne alors une embolie pulmonaire, un accident potentiellement fatal. Le plus souvent, ce type de caillot se forme dans une veine du mollet.

Symptômes de la phlébite


Phlébite superficielle
La veine atteinte est rouge, chaude et forme un « cordon » dur. Cette inflammation peut s’étendre à la zone de peau environnante. La veine est souvent visible puisqu’il s’agit d’une veine de surface.
La région de la veine atteinte est douloureuse ou sensible au toucher. La veine atteinte peut rester douloureuse pendant plusieurs mois.
Parfois, la zone atteinte enfle légèrement (œdème local).


Phlébite profonde
Les symptômes dépendent de l’importance de la réaction inflammatoire et de la taille du caillot. Il n’y a parfois aucun symptôme, ce qui rend la maladie d’autant plus dangereuse. Toutefois, chez 1 personne sur 2, on peut observer les signes suivants dans la jambe atteinte :

  - Une douleur sourde au mollet ou à la cuisse. Il peut aussi s’agir d’un engourdissement ou de crampes.
  - Une sensation de chaleur.
  - Un gonflement (œdème) du mollet ou de la cheville, ou même de la jambe entière. La peau est brillante et dure, blanche ou bleuâtre.
  - Une douleur lorsqu’on relève la pointe du pied vers le haut, vers soi (Signe de Homans).
  - Une légère fièvre (38°C).

Personnes à risque
  - Les personnes qui souffrent d’insuffisance veineuse ou qui ont des varices.
  - Les personnes qui ont déjà souffert de phlébite, ou dont un membre de la famille a déjà souffert de phlébite ou d’embolie pulmonaire. Après une première phlébite, le risque de récidive est multiplié par 2,5.
  - Les personnes qui subissent une chirurgie importante et doivent, par conséquent, demeurer alitées plusieurs jours (par exemple, une chirurgie à la hanche) et celles qui doivent porter un plâtre.
  - Les personnes hospitalisées en raison d’une crise cardiaque, d’une insuffisance cardiaqueou d’une insuffisance respiratoire.
  - Les personnes qui ont un stimulateur cardiaque (pacemaker) et celles à qui on a posé uncathéter dans une veine pour traiter une autre maladie
  - Les personnes atteintes d’un cancer
  - Les personnes atteintes d’une maladie de coagulation du sang (thrombophilie) ou d’une maladie inflammatoire (colite ulcéreuse, lupus, maladie de Behçet...).
  - Les femmes enceintes, surtout en fin de grossesse et juste après l’accouchement.
  - Les personnes souffrant d’obésité.
  - Le risque de phlébite augmente très fortement avec l’âge. Il est multiplié par 30, de 30 ans à 80 ans.
  - Rester dans une position immobile pendant plusieurs heures : travailler en étant debout longtemps, faire de longs trajets en voiture ou en avion, etc. Les voyages de plus de 12 h augmentent tout particulièrement le risque. Le risque demeure toutefois minime : 1 personne sur 1 million.
  - Chez les femmes, la prise d’un traitement d’hormonothérapie de remplacement à la ménopause ou de contraceptifs oraux est un facteur de risque,

 
Prévention de la phlébite

Mesures pour prévenir la phlébite et ses récidives

  - Éviter de rester en position immobile plusieurs heures. De manière générale, il est important de pratiquer une activité physique régulière, et de marcher au moins 30 minutes par jour pour rester en santé et maintenir une bonne circulation sanguine.
  - Bien s’hydrater. Les nutritionnistes recommandent de boire en moyenne 1,5 à 2 litres d’eau ou de boisson (jus, bouillons, thé, café, etc.) chaque jour, à moins d’avis contraire d’un médecin. Cette recommandation sert de repère, mais ne repose pas sur des données scientifiques précises.
  - Ne pas porter de vêtements qui gênent la circulation, comme des chaussettes serrées aux chevilles ou aux genoux ou des pantalons serrés à la taille.
  - Pour prévenir la phlébite, les médecins encouragent les patients alités, ceux qui ont récemment subi une opération ainsi que les femmes qui viennent d’accoucher à se lever et à marcher le plus tôt possible. L’approbation du médecin est nécessaire.
  - Chez les personnes à haut risque de phlébite profonde, le médecin prescrit parfois un médicament anticoagulant (héparine ou warfarine). Ce médicament peut être donné à titre préventif au moment d’une hospitalisation ou d’une chirurgie, par exemple.

Voici quelques conseils qui peuvent aider à améliorer le confort et à prévenir la phlébite au cours de vols en avion d’une durée de 6 heures ou plus.

  - Se lever à l’occasion pour s’étirer et marcher un peu. En position assise, pratiquer une quinzaine de mouvements de flexion et d’extension des chevilles toutes les heures. Cet exercice aidera à stimuler le retour du sang vers le cœur.
  - Éviter de garder les jambes croisées trop longtemps et s’assurer que le bord du siège ne comprime pas les vaisseaux sanguins des cuisses.
  - Porter des vêtements amples qui ne serrent pas trop les jambes et la taille afin de ne pas gêner la circulation sanguine.
  - Veiller à bien s’hydrater en buvant de l’eau avant, pendant et immédiatement après le vol.
  - Éviter de boire de l’alcool, qui déshydrate.
  - Durant le vol, éviter de prendre des somnifères, qui ont pour effet de ralentir les mouvements et contribuent à la stagnation du sang.
  - Éviter de dormir pendant des périodes prolongées (le risque de phlébite est plus élevé au bout de 2 heures de sommeil). Pour dormir, surélever les jambes si l’espace disponible le permet.

Les personnes à risque de phlébite devraient discuter avec leur médecin avant leur départ ou de prendre des médicaments anticoagulants.


  Maladie de Crohn


    La maladie de Crohn est une entéropathie granulomateuse dont le traitement est essentiellement médical, révolutionné par l'avènement de nouvelles molécules, notamment la biothérapie.

Toutefois, la chirurgie reste nécessaire chez plus de 80% des patients atteints. Quelque soit son type, cette chirurgie ne guérira pas le patient qui sera exposé à long terme au risque de récidive sur l'intestin restant, avec un taux de réintervention qui s'échelonne entre 26 à 65% après 10 ans d'évolution. L'indication de la chirurgie ne se conçoit pas en première intention, mais après échec d'un traitement médical bien conduit ou en cas de complications. Elle doit également être la plus conservatrice possible sur l'intestin, vu le caractère chronique, récidivant et pan-intestinal de la maladie, pouvant conduire aux troubles de la malabsorption et à un grêle court. La décision chirurgi­cale doit donc s'inscrire dans une stratégie médico-chirurgicale où seront évaluées les différentes possibilités thérapeutiques, en particulier dans la perspective d'une prévention de la récidive.

  Fibroscopie

La fibroscopie est un examen qui consiste à y introduire par les voies naturelles un tube souple appelé fibroscope. constituée de fibres optiques, avec une source de lumière et un système de visualisation (lentille ou plus couramment caméra)
La fibroscopie permet d'examiner différents organes, notamment digestifs ou urinaires. Cet examen peut être utilisé pour effectuer un diagnostic, ou pour effectuer un traitement. Selon les besoins, le tube flexible peut accueillir des outils chirurgicaux pour réaliser des prélèvements (biopsie), traiter une tumeur ou extraire des corps étrangers. Suivant les parties du corps à explorer, l'examen nécessite une  anesthésie générale dite « de confort ».

Avant l'examen

Le traitement antérieur du patient doit être précisé en raison de certaines contre-indications pour la réalisation de certains actes (traitement anticoagulant par exemple). Le patient doit être informé du pourquoi et du comment de l'examen ainsi que de ses risques.
Il faut être strictement à jeun : ne pas boire ni manger, ni fumer. Cela est le cas pour une fibroscopie gastrique, afin d'éviter les vomissements, mais aussi lors d'autres fibroscopies en cas d'anesthésie générale.
Pour les personnes sujettes au stress, un médicament calmant peut être prescrit avant l'opération.

Les différentes fibroscopies

Les différentes fibroscopies visent l'exploration visuelle de différentes parties du corps :

  - L’endoscopie oesophago gastroscopie  : Elle permet l’exploration de l'œsophage, l'estomac et le duodénum. L'examen dure généralement moins de 5 minutes.
  - La fibroscopie bronchique (endoscopie bronchique ou bronchoscopie) vise l'exploration de la trachée, des bronches et de la muqueuse qui les tapisse. Cet examen est réalisé par un pneumologue sous anesthésie locale (spray anesthésiant diffusé dans le fond de la gorge). Le fibroscope est introduit par la bouche ou une narine. Le médecin procède à l'exploration visuelle et peut faire un prélèvement ou traiter une lésion si nécessaire. L'examen dure généralement de 10 à 15 minutes.
  - La fibroscopie du colon (coloscopie ou colonoscopie) permet d’étudier le rectum et la totalité du côlon. La longueur de tube digestif exploré est de l'ordre d' 1,50 m. Le coloscope est inséré par l'anus puis glissé peu à peu dans l'intestin. L'examen se fait après avoir vidé l'intégralité de l'intestin. Le patient doit pour cela boire quelques heures avant l'examen, un produit spécial qui entraîne une diarrhée. Cet examen particulièrement inconfortable est souvent faite sous anesthésie générale de confort.
  - La ¨recto-sigmoïdoscopie consiste comme la précédente à explorer le rectum et le colon sigmoïde, soit environ 60 cm de tube digestif. Elle est beaucoup moins inconfortable que la coloscopie et peut être faite sans anesthésie générale.

L'arthroscopie permet de visualiser l'articulation du genou par fibroscope rigide. 

 

CANCER

Le « Cancer » est un terme général désignant une maladie pour laquelle certaines cellules d'un organisme adoptent un comportement anormal caractérisé par : une indépendance vis-à-vis des signaux qui stimulent normalement la prolifération cellulaire ; une insensibilité aux signaux et mécanismes anti-prolifératifs ; une capacité proliférative qui n'est plus limitée (croissance à l'infini).

Les nouvelles cellules résultantes, dites cancéreuses peuvent former une tumeur maligne ou se propager à travers le corps.

Les facteurs de risques sont internes (génome, mutation5, etc.), induction par un agent infectieux, etc. et/ou externes (alimentation, exposition à des substances cancérigènes ou à des conditions telles que l'irradiation, les facteurs hormonaux.

Origine
Environ 15 % des cancers humains peuvent être associés à des agents infectieux. Cela peut être des virus (virus de l'hépatite B et cancer du foie, papillomavirus humain et cancer du col de l’utérus, virus d'Epstein-Barr et lymphome de Burkitt), plus rarement des bactéries (Helicobacter et cancer gastrique) ou encore plus rarement des parasites (Schistosomes et cancer du foie). Dans tous ces cas, outre l’infection, on trouve également des altérations d’oncogènes ou de gènes suppresseurs dans les tumeurs. L’agent infectieux n’intervient qu‘à une étape du processus de transformation cellulaire.

L’origine des altérations qui modifient les oncogènes et les gènes suppresseurs de tumeurs est multiple. On les classe généralement en deux grandes catégories, exogène et endogène.

L’origine exogène correspond à toutes les expositions environnementales auxquelles un organisme est soumis. Cela va du tabac aux ultraviolets du soleil en passant par l'amiante, les radiations gamma, l’alcool et de nombreuses autres substances auxquelles un individu est exposé volontairement ou involontairement. Elles peuvent agir directement au niveau de notre ADN et provoquer des altérations comme certaines molécules dans le tabac ou les ultraviolets ou provoquer des états inflammatoires favorisant l’apparition de cellules cancéreuses (alcool).

Les altérations d’origine endogène sont provoquées en partie par des molécules issues de notre métabolisme comme les espèces réactives à l’oxygène. Chaque jour notre ADN subit des millions d’agressions de la part de ces molécules mais dans la très grande majorité des cas, celles-ci sont réparées de manière très efficace. Néanmoins, il suffit d’une défaillance dans la réparation d’un gène important pour enclencher ou continuer un processus de transformation cellulaire.

Évolution
De son foyer initial, le cancer va :

  - se développer de manière locale. Il provoque dans ce cas une compression des organes voisins, voire un envahissement et une destruction des tissus adjacents ;
  - se développer de manière régionale. Il envahit les ganglions lymphatiques, où logent les cellules du système immunitaire ;
  - se propager à distance de la tumeur initiale et former des métastases.

Risques du cancer
Les facteurs exogènes de risque (facteurs non-génétiques ou « environnementaux ») dépassent le seul champ de l'environnement (au sens français du terme), puisque recouvrant aussi, par exemple, les bactéries et virus inducteurs de cancers. Ils sont pour partie induits à l'environnement et pour partie aux comportements à risque qui augmentent l'exposition de l'individu à ces facteurs. Alcool et tabac : Le tabac est un facteur de risque majeur pour différents cancers (voies respiratoires, ORL, vessie)[réf. nécessaire]. L'éthanol (alcool ; même à dose modérée12) est classé dans la liste des cancérogènes du groupe 1 du CIRC ; il augmente le risque de plusieurs cancers, d'autant plus que la dose ingérée est importante 13. Les cancers les plus favorisés par l'alcool incluent le cancer du foie et le cancer du pancréas 12; les cancers des voies aérodigestives supérieures :cancer de la bouche (langue, cavum, lèvres), cancer de l'œsophage, cancer de l'estomac 12; et le cancer du sein,

Radiations :

Les radiations, dont les UV du soleil et les rayonnements ionisants, sont cancérigènes. Les virus et bactéries font partie des facteurs exogènes du cancer.
Microbes : Certains cancers peuvent être induits par des virus, tels le cancer du col de l'utérus provoqué par le VPH 16.

Obésité :

Elle jouerait un rôle dans près de 4 % des cancers, et pour beaucoup des cancers hormono-dépendants (du sein et de l’utérus, de la vésicule biliaire, de la prostate, du pancréas et des reins ; à cause d'une production oestrogénique anormale et accrue dans les tissus gras).
Un indice de masse corporelle de 30 à 35 (seuil de l'obésité) augmente d'un tiers le risque de mourir du cancer . De plus les chances de survie sont moindres chez l'obèse, car leur cancer est souvent détecté plus tardivement.

Alimentation :

L'alimentation joue un rôle dans la survenue de cancers. Selon le Fonds mondial de recherche contre le cancer, 30 à 40 % des cancers seraient imputables à l'alimentation 24. La consommation régulière de fruits et légumes diminuerait le risque de survenue d'un cancer.

Polluants :

Leur rôle exact dans la genèse des cancers reste difficile à évaluer. Les cancérologues accusent notamment l'exposition aux pesticides d'être responsable de cancers chez les agriculteurs. Relèvent également de la pollution les cancers provoqués par le contact, en milieu professionnel, avec des produits cancérogènes, notamment :amiante, benzène, arsenic, formaldéhyde, gaz moutarde,

Perturbateurs endocriniens :

Mimant les hormones naturelles, certains sont fortement soupçonnées d'initier des cancers dits « dépendants des hormones » (par exemple, le cancer du sein) ; la perturbation peut se produire in utero et donner par exemple des cancers du testicule, ou d'autres types de cancers susceptibles d'être induits par des molécules telles que le distilbène.

Pour l'Académie nationale française de médecine (rapport 2007), le tabac reste la principale cause de cancer. Viennent ensuite l'alcool, le surpoids et l’insuffisance d’exercice physique, puis les expositions professionnelles et les traitements hormonaux de la ménopause chez la femme. La moitié des origines du cancer demeurent inexpliquées31.
Prévention

La prévention du cancer se fonde sur :

l'évitement ou la diminution de l'exposition aux cancérogènes de l'environnement et industriels : principalement, la lutte contre le tabagisme, la consommation excessive d'alcool et de graisses animales, l'exposition excessive au soleil, les normes de construction (désamiantage), (radioprotection),

le rôle protecteur de certains éléments : fibres, vitamines et autres antioxydants (céréales, légumes verts, fruits), ainsi que le thé vert (plus que le noir) ou le chocolat et plus précisément les aliments contenant de la catéchine
Dépistage

Il consiste en la détection de lésions précancéreuses ou de cancers à des stades peu avancés : on recherche, chez une personne qui ne présente pas de symptômes, à mettre en évidence la maladie de manière précoce. Cela se fait par la clinique (l'examen du patient) : palpation des seins, toucher rectal, etc. et des examens paracliniques (radiographies, dosages biologiques). Le but est de trouver, dans une population donnée, des lésions que l'on peut traiter facilement . Les dépistages ayant prouvé leur intérêt (ils diminuent le nombre de décès par cancer) sont le frottis du col utérin. Actuellement, l'intérêt de la recherche de saignements minimes dans les selles (test hémocult) pour le dépistage des polypes et des petits cancers du côlon.


Traitements

Le traitement est effectué en milieu spécialisé, en règle sur une stratégie définie par une équipe médicale pluridisciplinaire (c'est-à-dire comportant des médecins de plusieurs spécialités : oncologie, radiothérapie, chirurgie, gynécologie, gastro-entérologie, etc.).
Il nécessite d'avoir un diagnostic de certitude et de connaître le type du cancer ; d'évaluer son extension locale, régionale et la présence ou non de métastases ; et d'évaluer l'état général du patient (âge, fonctions cardiaque et rénale, présence d'autres maladies).


Suivant les cas, il repose sur :

  - l'exérèse (l'ablation) chirurgicale large de la tumeur quand cela est possible,
  - une chimiothérapie, prescription de médicaments s'attaquant au cancer et à ses métastases ;
  - une radiothérapie, l'irradiation de la tumeur permettant de faire fondre, voire disparaître, celle-ci.

Certains cancers peuvent bénéficier également :

  - d'un traitement hormonal ;
  - d'un traitement à visée immunologique consistant à augmenter l'action du système immunitaire ; une piste est notamment explorée, qui associe l'interleukine-7 (IL-7) à un vaccinviral pour inciter le système immunitaire à attaquer les tumeurs.
  - d'un traitement par photochimiothérapie qui consiste à détruire les cellules cancéreuses (notamment dans les cancers de la peau) au moyen de substances chimiques devenant toxiques à la lumière.

Souvent, plusieurs de ces types de traitements sont nécessaires chez un même patient. Il ne faut pas oublier le traitement des conséquences de la tumeur, la prise en charge des effets secondaires du traitement et le traitement de la douleur.


  Cancer du Colon

  - L'incidence du cancer du côlon augmente régulièrement avec l'âge.
  - Le risque devient appréciable à partir de 45 ans et double ensuite à chaque décennie.
  - L'âge moyen de son diagnostic se situe vers 70 ans.
  - C'est le plus répandu des cancers chez l'homme après celui du poumon et de la prostate

Les facteurs de risque du cancer du côlon

  - L’âge : rare avant 50 ans, les cancers colorectaux deviennent assez fréquents vers 65 ans
  - Une alimentation riche en graisse animale et pauvre en végétaux (légumes verts...).
  - L'existence de polypes du côlon, tumeurs bénignes, est également un facteur de risque de cancer du côlon. Elles peuvent se transformer plusieurs années plus tard en cancer. 80% des cancers colorectaux dérivent d'une tumeur bénigne de type adénome. Les enlever permet d'éviter l'évolution vers le cancer.
  - L'existence d'un risque de cancer du côlon dans le cadre d'une maladie génétique telle que le syndrome de Lynch ou la polypose adénomateuse .
  - Les maladies inflammatoires du tube digestif, maladie de Crohn et la Rectocolite hémorragique, RCH , présentent un risque d'évolution vers une forme cancéreuse.
  - Le tabagisme
  - La sédentarité

Les manifestations du cancer du côlon

Origine

Comme dans de nombreux cancers, les manifestations ne sont pas spécifiques.
  - Présence du sang dans les selles ;
  - Des douleurs abdominales d'apparition récente
  - Des troubles du transit intestinal d'apparition récente, en particulier constipation, diarrhée persistante
  - Une altération de l'état général, une anémie
  - Une tumeur abdominale ou un foie métastatique
  - L'apparition d'une complication, comme une occlusion intestinale ou une perforation intestinale.

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